Non, pas du tout. Chez Confiseur Bachmann, nous n’avons jamais utilisé de fèves de cacao bon marché. En effet, notre cacao n’est pas négocié en bourse, mais directement acheté auprès des cultivateurs. Par ailleurs, nous menons des projets dans les pays producteurs afin de soutenir l’accès aux soins médicaux pour les familles de nos partenaires. Le chocolat Bachmann se distingue par de la transparence quant à son origine, des conditions équitables et un engagement clair en faveur de la durabilité. Bien sûr, notre cacao s’est également renchéri. Mais comme nous payions déjà des prix plus élevés auparavant, cette hausse est restée limitée. Chez Confiseur Bachmann, nous avons toujours eu l’habitude d’aller à contre-courant pour offrir à notre clientèle de gourmets une valeur ajoutée et des produits uniques.

Nous n’avions jamais connu un tel engouement. Quoi qu’il en soit, je suis convaincu que le chocolat peut faire plus que seulement ravir les papilles: il peut raconter des histoires, susciter des émotions et rapprocher des personnes. C’est exactement ce que nous recherchions avec les anges gardiens façon Dubaï. De plus, une partie des recettes sera directement reversée à la fondation Bachmann, qui finance des projets pour les enfants nécessiteux. Nous associons ainsi gourmandise et engagement social, un thème qui me tient personnellement très à cœur. Une chose est sûre: nous ne sommes pas près d’oublier le goût de la crème à la pistache fraîchement torréfiée mêlée aux cheveux d’ange croustillants.

Repérer très tôt les innovations et les tendances est effectivement dans nos gènes, tout comme le fait de rester discrets pour ne pas être copiés. Je peux toutefois vous révéler que nous sommes sur le point de lancer deux nouvelles idées. Mais même s’il est à la mode, un produit ne se vend pas tout seul: derrière, il faut une histoire qui touche les cœurs. Notre marque ne se résume pas à du chocolat, du pain et des pâtisseries. Elle est le sentiment que l’on ressent en partageant une tresse fraîche le dimanche matin. Elle est le sourire d’un enfant qui goûte son premier ange gardien. Elle est le souvenir de la bonne odeur de biscuit qui flotte dans le salon de sa grand-mère. Tout cela, mon père Raymond Bachmann l’avait bien compris. Pendant qu’il se consacrait à notre beau métier, il aspirait aussi à plus: il voulait la saveur parfaite, la texture idéale, le plaisir qui reste. Car le plaisir n’est jamais le fruit du hasard. C’est le résultat d’un travail artisanal fait avec passion et d’une intuition pour ce qui dure.