Le Forum donne de l’inspiration et des impulsions en rendant la transformation numérique tangible et accessible pour les PME suisses. Il est centré sur l’échange direct de connaissances: des entrepreneuses et entrepreneurs expliquent ouvertement comment ils parviennent, grâce à des technologies appropriées, à pénétrer de nouveaux domaines d’activité, à mieux servir leur clientèle et à organiser plus efficacement leurs processus internes. L’accent est placé sur des expériences concrètes plutôt que sur des concepts abstraits, pour que la communication soit franche, directe et enrichissante. Parallèlement, le Forum se veut une plateforme de rencontres: des pauses généreuses et un cadre volontairement ouvert créent de l’espace pour échanger, nouer de nouveaux contacts et dialoguer entre pairs. Ainsi, topsoft et le Digitalrat entendent non seulement informer, mais aussi créer du lien afin de promouvoir durablement le progrès numérique au sein du paysage suisse des PME. Cyrill Schmid: «Le KMU Fachforum se nourrit d’expériences authentiques.» «Notre but est de partager des connaissances qui proviennent non pas de manuels, mais directement du quotidien des entrepreneuses et entrepreneurs.» Kevin Klak: «La numérisation n’est pas juste un projet: elle fait partie intégrante de l’activité quotidienne.» «Lors du Forum, nous montrons comment, avec du courage et de bonnes idées, des PME parviennent à élaborer des solutions concrètes, et exposons les enseignements que d’autres peuvent en retirer.»

Le choix des thèmes principaux repose sur un principe simple: la pertinence prime sur la tendance. Nous optons pour des sujets qui font progresser les PME suisses de manière concrète, que ce soit en matière de numérisation, d’utilisation de l’IA ou de processus d’innovation. Selon nous, il est essentiel que les intervenantes et intervenants ne se contentent pas de transmettre des connaissances spécialisées, mais partagent aussi leurs expériences du quotidien de l’entreprise. Le caractère pratique naît lorsque la théorie rencontre la réalité du terrain. Cette année, par exemple, la conférence d’ouverture du Swiss Transit Lab portait sur les véhicules autonomes dans la vallée de la Furt: bientôt, ceux-ci pourront transporter les gens sans chauffeur d’un point A à un point B. De telles contributions permettent d’aborder la question de la transformation numérique tout en la rendant palpable. Sur la scène du Forum 2025, on a pu voir des représentantes et représentants de marques célèbres comme Pilatus Flugzeugwerke, Kambly ou Bico, mais aussi d’entreprises moins connues dont les histoires et les contributions étaient tout aussi passionnantes. Cette année, les thèmes principaux étaient: «Données» et «Changement». En effet, si les projets de changement sont presque déjà synonymes de transformation numérique, ce sont souvent les données qui en sont le moteur. Ou comme l’a formulé Marcus Bitterlich, de Pilatus Flugzeugwerke: «Les données nous montrent dans quelle direction nous devons aller.» Notre ambition n’est pas d’utiliser des «buzzwords», mais d’apporter une réelle substance. C’est pourquoi nous donnons spécifiquement la parole à des PME qui convainquent par des solutions intelligentes, des décisions courageuses et des résultats visibles. La sélection est soigneuse, sans être élitiste. Ce qui compte, ce ne sont pas les grands logos de marques, mais des histoires qui touchent, des approches qui peuvent être reproduites et des personnes qui parlent ouvertement de leurs succès et de leurs difficultés. Il en résulte un programme qui informe, qui inspire et qui fait percevoir la transformation numérique comme une tâche commune.

Réponse: pour de nombreuses PME, la transformation numérique n’est pas un sprint, mais une course de fond semée d’embûches. Souvent, les principaux obstacles résident moins dans la technologie que dans la mise en œuvre: manque de ressources, hésitation lors du choix des solutions appropriées et difficulté à susciter l’adhésion du personnel. Les petites entreprises, en particulier, doivent trouver comment intégrer la numérisation à leurs processus de façon judicieuse et pérenne, sans pour autant se perdre en «buzzwords» ou en outils surdimensionnés. C’est là que topsoft intervient: en tant que plateforme, nous donnons des impulsions, mettons en relation fournisseurs et utilisateurs, et montrons à l’aide d’exemples concrets ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Le Digitalrat complète ce rôle en analysant les tendances, en posant des questions critiques, en conseillant les PME et en favorisant le dialogue entre technologie et entrepreneuriat. Notre but: faire comprendre que la numérisation n’est pas une finalité en soi, mais un outil qui renforce les PME sur les plans stratégique, opérationnel et humain. Avec le Forum, nous offrons la possibilité à la fois d’entendre ces nouvelles impulsions et de les ressentir dans le cadre d’échanges directs.

Il est vrai que l’édition 2025 affichait complet. Mais le succès du Forum ne se résume pas à des chiffres. Il se mesure surtout à sa résonance: les participantes et participants y découvrent la numérisation non pas comme un concept abstrait, mais comme une réalité palpable portée par de vraies expériences et des visions courageuses. Lorsque des PME décrivent ouvertement comment elles organisent le changement et que d’autres en retirent des impulsions concrètes pour leur propre activité, c’est que le Forum a rempli sa mission. L’ambiance joue également un rôle essentiel: à nos yeux, les pauses de réseautage, les discussions animées et les visages satisfaits lors de l’apéritif en disent aussi long que le taux de participation. Le fait qu’après trois éditions, le Forum se soit établi comme un rendez-vous fixe dans le calendrier des entreprises suisses est pour nous un signal clair: le mélange d’orientation pratique, d’échanges et de substance séduit les PME...et leur donne envie d’en voir davantage.